La plateforme de vidéos continuerait-elle son ménage après avoir durci les règles sur l’utilisation de musiques ou de citations ?
Alors que les contenus relatifs à l’univers de la blockchain et des crypto-monnaies sont légion sur YouTube, de nombreux créateurs commencent à se plaindre d’une certaine censure de la firme appartenant à Google.
En effet des figures emblématiques comme Ivan on Tech (+200 000 abonnés), Chico Crypto (+67 000 abonnés), Chris Dunn (+210 000 abonnés) et bien d’autres ont vu de nombreuses vidéos être supprimées ou signalées, car elles étaient jugées dangereuses pour les utilisateurs.
Rappelons qu’en cas de multiples vidéos dans ce cas, YouTube peut suspendre la chaîne pour des durées allant de quelques semaines à plusieurs mois. De quoi refroidir nombre de Youtubeurs qui doivent attendre bien plus d’explications sur les éventuels passages problématiques sous peine de voir le travail de plusieurs années être mis en danger en une décision unilatérale.
Certaines vidéos strikées sont d’ailleurs sur des sujets légers, voir humoristique comme la vidéo de Chico Crypto qui le montre demander à des filles attrayantes si elles avaient déjà entendu de parler de Bitcoin. Le mot Bitcoin deviendrait-il persona non grata sur YouTube.
D’autres sont pourtant éducatives comme celle de Ben Perrin qui indiquait simplement comment acheter du Bitcoin et sur quels sites on pouvait les utiliser ? On a du mal à voir un scam dans ces types de format honnêtement.
Pour le moment, pas de réponse claire de la part de la plateforme américaine. On peut envisager que YouTube a bien conscience de toutes les arnaques et scams crypto de ces dernières années et commence donc son travail de modération. Mais ne va-t-elle pas plutôt vers de la censure pure et dure ?
Le tout dans une période de l’année un peu creuse où l’on préfère manger de la dinde et offrir des cadeaux plutôt que de s’offusquer sur une nouvelle privation de liberté de la part d’un géant du web…
Les créateurs de contenus s’en sont forcément émus et beaucoup de contestations se sont fait entendre sur les réseaux sociaux, notamment Twitter pour obtenir des explications.
On attend toujours la réponse de YouTube.