L’ONU se prononce en faveur de la Blockchain par la voix de son secrétaire général

L’ONU se prononce en faveur de la Blockchain par la voix de son secrétaire général

Alors que de nombreux acteurs traditionnels des mondes financiers et politiques ont toujours peur de l’épouvantail crypto/blockchain, il est toujours réjouissant de voir l’une voix forte de ce monde se positionner en faveur de notre domaine.

Antonio Guterres, actuel secrétaire général des Nations Unies vient en effet de faire des déclarations très positives au sujet de la blockchain. Pour lui, la blockchain permettra à court terme dans un monde hautement numérique d’accélérer toutes les actions visant un développement durable. Il a notamment insisté sur les récoltes de fonds et l’utilisation non frauduleuse et traçable de celles-ci, ou encore dans la collaboration entre les différentes agences des Nations Unies qui pourrait être optimale avec une telle technologie.

L’ONU a déjà pu commencer à utiliser la Blockchain notamment au travers de quelques projets de développement notamment dans le secteur du commerce équitable. De plus leur fond pour l’enfance accepte depuis plusieurs mois des dons dans de nombreuses crypto-monnaies, notamment le Bitcoin ou l’Éther.


Antonio Guterres, un homme d’état en avance sur ses compères politiques

Cet homme d’état portugais est foncièrement ouvert sur le monde (il est quadrilingue et parle en plus de sa langue natale, l’anglais, l’espagnol et le français) et sur les nouvelles technologies. Après une brillante carrière politique nationale qui l’avait mené a d’abord diriger le parti socialiste, il était devenu premier ministre du Portugal durant plus de 6 années (1996-2002) avant de se reconvertir à l’ONU en haut-commissaire pour les réfugiés. Depuis 2017 il est secrétaire général des Nations Unies en succédant à Ban Ki-Moon.

Ce n’est donc pas la première fois que Antonio Guterres fait la promotion de la blockchain. Lors d’un discours en 2018, il avait notamment pointé du doigt le manque de confiance actuelle des populations qui pouvait être réglé par l’utilisation de ce réseau décentralisé et si transparent.