Le Qatar se montre hostile envers les crypto-monnaies

Le Qatar se montre hostile envers les crypto-monnaies

Depuis quelques années, ce petit pays est devenu le centre d’attention de ses voisins du Moyen-Orient et de l’Europe occidental à force de progression économique, culturelle et surtout médiatique.

Si le Qatar rime en France avec le Paris Saint-Germain ou l’islamisme intégriste, pour beaucoup d’observateurs aguerris, c’est plutôt au niveau de ses actions financières et sur sa vision légaliste particulière que l’attention doit se porter.


L’autorité de régulation de l’émirat interdit les crypto-bourse et les portefeuilles

Et nous concernant, c’est une déclaration récente de l’autorité de régulation financière du pays (QFC) qui nous concerne. Celle-ci vient de proclamer que les services d’actifs virtuels ne seront plus tolérés au sein de l’émirat de Tamin ben Hamad Al Thani. Conséquence directe pour tous les investisseurs, c’est l’interdiction des cryptos-services (plateforme de transaction comme Coinbase ou Binance) mais aussi des portefeuilles.

La déclaration est suffisamment claire et sévère pour notre domaine en définissant chaque terme pour ne passer à côté d’aucune faille sémantique.


Le Qatar va-t-il interdire les crypto-monnaies ?

Le Qatar commence donc à rejoindre le clan des anti crypto-monnaies proclamé comme son voisin, l’Arabie Saoudite. 9 pays dans le monde ont déjà officiellement interdit les crypto-monnaies : l’Afghanistan, le Pakistan, l’Algérie, la Bolivie, le Bangladesh, la Macédoine, le Vanuatu, le Vietnam et donc l’Arabie Saoudite.

Est-ce que le Qatar va définitivement franchir cette barrière et rejoindre ces ennemis du Bitcoin et autres altcoins ou rester gentiment avec des pays comme la Chine, l’Inde ou le Maroc qui restreignent simplement de nombreux services souvent pour avoir le contrôle de ce nouveau domaine ?

Ces prochains mois seront décisifs notamment quand on voit que de nombreux partenaires de l’émirat utilisent les crypto-monnaies et notamment la FIFA, l’organisme qui régit le football dans le monde. D’ailleurs la prochaine Coupe du Monde qui aura lieu au Qatar (2022) utilisera la technologie blockchain pour la gestion de certains des billets, une mise à jour de la vision qatarie sera peut-être mise en place.