La Commission des élections du Kenya (IEBC) a annoncé son intention d'utiliser la technologie de la blockchain pour permettre de suivre le résultat des votes en temps réel et d'améliorer l'intégrité et le processus de vote dans le pays.
La présidente de l'IEBC, Wafula Chebukati, a déclaré dans un communiqué de presse que la technologie serait utilisée pour donner aux candidats à la présidentielle un accès sécurisé aux résultats en direct du pays à travers le pays.
Les élections sont souvent très contestées au Kenya. Les problèmes de falsification des voix et de truquage ressortent souvent lors des élections. Tout ceci a donc amené l'IEBC à envisager de nouveaux moyens de procéder aux élections de manière plus transparente.
Le Kenya est réputé pour être l'un des pôles technologiques les plus actifs et les plus performants d'Afrique. Il est même surnommé la "Silicon Savannah".
L'Association Blockchain du Kenya a longtemps préconisé l'utilisation de la technologie de la blockchain pour résoudre le problème électoral du pays.
Si tout se passe comme prévu, le Kenya deviendrait le deuxième pays africain à utiliser la technologie de la blockchain dans son processus électoral après la Sierra Leone en 2018.
En plus des élections, le Kenya a également de grands projets pour la technologie de la blockchain dans d'autres domaines de la prestation de services gouvernementaux. S'adressant à la BBC en mai, le ministre de l'Information, Joseph Mucheru, a confirmé que le pays envisage de déployer la technologie de la blockchain dans le registre foncier du pays.
En avril dernier, l'Autorité des marchés des capitaux (CMA) du Kenya avait recommandé la création d'une unité spéciale chargée de traiter les questions liées à la crypto-monnaie, au vue de la place que la blockchain occupe dans le pays.
Voici un bel exemple de l'utilité de l'adoption de la technologie blockchain autre que la spéculation des cours.