Alors qu’une nouvelle décennie vient tout juste de débuter, on vient d’assister à une escalade sans précédent sur les réseaux sociaux mais avant tout sur le terrain entre les États-Unis et l’Iran. Sur fond de guerre de territoire et d’influence en Irak où la séparation entre chiites et sunnites devient insoutenable, les deux puissances font peser l’ombre d’une nouvelle grande guerre au Moyen-Orient.
Entre les bombardements américains qui ont causé la mort du général militaire iranien Qassem Soleimani, la riposte par des missiles lancés sur des bases américaines en Irak et les nombreuses provocations infantiles du président US Donald Trump, on ne sait presque plus où donner de la tête.
Mais intéressons-nous au comportement des cryptomonnaies et plus particulièrement du Bitcoin. Depuis le début de la crise le 3 janvier dernier, nous avons assisté à une hausse importante de la première monnaie digitale. En effet alors qu’elle avait une valeur nominale de 6223€, le BTC a progressé pour atteindre les 7500€ le 8 janvier. Une pente aussi positive n’avait plus été vu depuis le mois d’octobre dernier. Le Bitcoin ne vole donc pas son titre d’or numérique, le métal le plus précieux du monde se comportant toujours bien lorsque le monde va mal.
Attention cependant à ne voir que ce conflit comme cause de progrès du BTC. En effet, chaque début de mois de janvier possède un certain effet sur le monde de la Bourse avec le retour de nombreuses transactions après la période calme de Noël.
Les autres gros projets ont également connu quelques jours heureux comme le XRP qui a vu sa valeur passer de 0,16€ l’unité à 19 centimes désormais. L’éther a également connu une progression de 10% sur ces derniers jours marqués par les tensions américano-iraniennes.
La situation n’est pas encore prête à se désamorcer. Dans une récente allocution officielle à la Maison-Blanche, Donald Trump a ainsi pu appuyer sur le programme nucléaire américain, l’aide des alliés des USA, dont la France dans ce combat et la mise en place de sanctions économiques envers l’Iran. Une situation qui nous rappelle évidemment l’Irak et les suspicions d’armes de destructions massives qu’avait l’administration Trump. Plus de 10 ans plus tard, l’Irak est devenu le tombeau du Moyen-Orient et la terre d’émergence de l’État islamique.