La Thaïlande va utiliser la blockchain pour ses VISA

L’un des principaux problèmes de la blockchain est sa complexité pour le grand public, et la quasi-absence d’exemples concrets qui permettraient d’en saisir les contours. Mais le pays du sourire vient peut-être de donner un sacré coup de pouce à tous les communicants de notre milieu en proposant de simplifier l’un des exemples les plus criants de la paperasserie inutile.

La blockchain à la rescousse de l’enfer administratif

En effet, la Thaïlande va mettre en place un système de VISA électronique pour les arrivées (eVOA) basé sur la technologie Blockchain. Les objectifs sont clairs et simples : faciliter la procédure, mais aussi sécuriser et fiabiliser le système de demande de VISA.

Actuellement il faut 60 minutes pour obtenir son précieux sésame après avoir fourni une quantité de documents qui feraient frémir de jalousie les pontes de l’administration française. Un paradoxe pour un pays qui cultive son image de champion du tourisme et qui voudrait donc simplifier cette heure passée à perdre son temps dans un aéroport.

Blockchain + OCR = un cocktail qui vise vitesse et sécurité

Si pour le moment il ne s’agit que d’une phase de test à destination des passagers provenant de Chine et d’Inde, le service devrait rapidement s’étendre à plus d’une dizaine de pays différents et être utilisé plusieurs millions de fois par année.

Cette eVOA est le produit d’un partenariat entre ShareRing et Gateway Services. La technologie utilise d’ailleurs un programme OCR pour permettre la reconnaissance optique des écritures et caractères, mais également crypter toutes les données dans un seul fichier sur la blockchain. Et cette association nouvelle entre blockchain et OCR va réduire drastiquement le temps de vérification et de validation pour l’obtention d’un Visa.

Si l’expérience est réussie, les différentes parties prenantes derrière ces mises en place technologiques espèrent un déploiement dans d’autres pays à moyen terme.